Les phlox incarnadins
Emile Verhaeren

Hélas ! les temps sont loin des phlox incarnadins
Et des roses d'orgueil illuminant ses portes,
Mais, si fané soit-il et si flétri - qu'importe ! -
Je l'aime encore de tout mon cœur, notre jardin.

Sa détresse parfois m'est plus chère et plus douce
Que ne m'était sa joie aux jours brûlants d'été;
Oh ! le dernier parfum lentement éventé
Par sa dernière fleur sur ses dernières mousses !
 



fermez !